14 rue du Maréchal Franchey d’Esperey
Il y a eu sur le mur extérieur de l’ancien local de province Scouts de France une plaque de marbre blanc avec croix scoute portant les noms des 37 scouts du district tombés pendant la 2e Guerre mondiale.
Avenue Tom Morel
SCCV 18 Bd de Brosses
héros des Glières,
qui fut aussi CP. des Cigognes à la 1ère Lyon SdF.
au cimetière des Péjoces
Tombe de Claire FLOQUET (1912-1934)
frappée de la Croix des Guides de France.
place Gaston Gérard
Square du 8 juin 1980
Monument aux morts de Corée et d’Indochine
sur les 326 noms, on repère quelques scouts :
- Gabriel BARAT, SdF 5e Dijon
- Christian Regnault de BELLESCIZE, scout à La Flèche (Prytanée militaire)
- Michel CHEVREUL, SdF 1e Dijon
- Henri DESSERTEAUX, SdF 3e Dijon
- Jacques GROS, SdF 1e Dijon
- Bernard LOIDREAU, SdF Flavigny
- Etienne POITAU « Stéphane », SdF Meknès
- Bernard ROY, SdF 1e Dijon (Scout n° 293 juin 1954 p.59)
Allée Etienne Poitau dit capitaine Stéphane
avec plaque posée par sa promotion de St Cyr.
Rue Victor (Jean) Bouet.
stèle portant le nom de Gabriel BARAT
Scout de France à la 5è Dijon, patrouille des Pics verts
tué à l’ennemi en Indochine le 10 mai 1947.
cf. Scouts Morts en Indochine p.109
Monument aux fusillés
(sur une pente dans les bois),
parmi eux
Philippe DROUHIN,
scout de France à Châtillon sur Seine,
capturé et fusillé le 11 juin 1944
dans le parc du château d’Essarois
(voir aussi monument ci dessous à Villiers le Duc).
Remarquer dans l’église St Germain la croix potencée en haut d’un vitrail.
Statue de Notre-Dame de la Route
à hauteur du n° 18 de la Grande rue.
Cette statue fut faite en 1946 par Charles Jacob (1897-1972), élève puis collaborateur de Henri Charlier. A partir de 1933, ce sculpteur fut professeur d’arts plastiques au collège de Juilly (où avait été aussi le Chanoine Cornette).
A 1 km au sud du village, en plein cœur de la forêt, à l’intersection des D16 et D112a
sur le « Monument de la Forêt » parmi les maquisards
- Jacques LEMONNIER, Scout de France de Châtillon sur Seine
tué à l’ennemi le 10 juin 1944. - Philippe DROUHIN,
scout de France à Châtillon sur Seine, fusillé le 11 juin 1944 dans le parc du château d’ Essarois (voir ci-dessus).
Immédiatement après le débarquement allié du 6 juin 1944, les maquisards de la Côte d’Or, comme leurs camarades de l’Aube, convergent vers les forêts, nombreuses aux confins de la Bourgogne et de la Champagne , pour s’y regrouper et entamer la lutte pour la Libération. Bon nombre de ces maquis sont encadrés par des Officiers des services spéciaux alliés.
Dans la forêt à une douzaine de kilomètres au sud-est de Chatillon sur Seine ce ne sont pas moins de 500 hommes qui sont ainsi rassemblés, alors que n’était prévu que le regroupement de 150 combattants.
L’armement est insuffisant, l’encadrement tout autant. Les difficultés du ravitaillement sont telles que, très vite, l’existence du maquis est connue de l’occupant. L’attaque inconsidérée d’un véhicule allemand, dont tous les occupants échappent à l’embuscade, provoque la réaction du commandement allemand qui déclenche une reconnaissance aérienne. Le 10 juin plus de 2.000 hommes de la Wehrmacht et plusieurs centaines de soldats russes de « l’Armée Vlassov » cernent le maquis et passent à l’attaque.
Les maquisards, profitant de leur connaissance du terrain, parviennent à rompre l’encerclement et à se replier. 37 d’entre eux sont tués dans les combats ou exécutés après avoir été torturés.
A une dizaine de km à l’est de Châtillon sur Seine
Vierge de la Rédemption réalisée par le sculpteur Georges Serraz à la demande des Scouts de France.
Voir le site
Stèle avec le nom de Pierre NAUDIN
Scout de France à Châtillon sur Seine
mort pour la France en ce lieu le 28 juillet 1944.
Plaque sur l’église Sainte-Anne dont le parvis porte depuis 2012 le nom du P. Étienne Bazin curé de 1948 à 1972, et fondateur de la troupe scoute.
N’hésitez pas à nous signaler vos découvertes !
Le jeu de piste continue...