Dans le jardin de l’ancien couvent Ste-Claire,
Mur des Disparus d’Algérie
Parmi les 2300 noms gravés, on peut noter :
- André BECKER, scout de France à la St Do d’Alger, disparu le 23 juillet 1962 à Zéralda.
- Jacques CHAMPION, scout de France à la St Do d’Alger, disparu à Alger le 11 juin 1962 (quatre jours avant son mariage).
- Yves PARADO scout de France à la 1re Perregaux en Algérie, enlevé le 26 janvier 1956.
- Bernard RAMBOUR scout à la St-Do d’Alger, enlevé le 23 juillet 1962.
- abbé Vincent SANTAMARIA aumônier au groupe St-Do d’Alger, disparu le 25 mai 1962.
A 6 km dans le sud du village, par la D618
Prieuré de Serrabone
Ancien monastère, remis en valeur par des routiers entre 1943 et 1950.
Devenu lieu de Pèlerinage Scout.
A 700m du prieuré Sainte-Marie de Serrabona on trouve cette croix restaurée par des scouts.
Entre la citadelle, caserne du CNEC (héritier des traditions du 1er bataillon de choc), et la ville fortifiée,
stèle aux tués du 1er choc en Indochine (1947).
Ce monument est la réplique exacte du monument érigé en Indochine en 1947.
Parmi les morts, Pierre BREILLOUT,
routier SdF à Tulle pendant la seconde guerre mondiale,
mort en opération à Bac Kan (Tonkin) le 7 octobre 1947.
(Voir le récit de son unité dans le livre de Raymond Muelle : « Le 1er bataillon de choc en Indochine 1947-1948 »)
Au sommet du Pic du Canigou (2 785 mètres)
Croix du Canigou (voir photos historiques ici)
Calvaire érigé par le Clan de Perpignan (voir son histoire le site du groupe de La Réal en 1923, puis 1961)...
Avec ces 730 kg de matériel (par Jo TASIAS « Vieux Castor Catalan »). En tirant une charrette pour la Croix de fer forgé (112 kgs) et les 200 kgs de ciment pour le socle ; en plus il fallait emmener le matériel de camp, de cuisine, et des pelles, truelles, massettes, bois pour le coffrage, et surtout du ravitaillement pour toute la durée du camp (le point de ravitaillement le plus proche étant à dix heures de marche)...
« Le 8 octobre 1942, en pleine occupation allemande, lors d’une réunion des scouts de la Réal, le chef de Clan, annonce : « Nous allons fabriquer une croix et nous la monterons au sommet du Canigou ». En février 1943, ils commencent à forger la croix, le travail durera jusqu’au mois de juillet 1943. Le dimanche 18 juillet 1943, l’expédition pour aller fixer la croix prend le départ pour le Canigó.
La croix pèse 112 kg et à cela, il faut rajouter 200 kg de ciment pour l’élaboration du socle, ainsi que le matériel de camp, de cuisine, et des pelles, truelles, massettes, bois pour le coffrage pour le socle, et surtout du ravitaillement pour toute la durée du camp (le point de ravitaillement le plus proche étant à dix heures de marche). Cette expédition et l’installation, dureront 10 jours.
Au matin du mercredi 28 juillet, la croix trône fièrement en haut du Canigó, à côté de la table d’orientation, tout près du point géodésique (point matérialisant les coordonnées géographiques du massif).
Malheureusement, presque, 20 ans plus tard, en 1960, la croix gênant leurs mesures, des employés du service géographique la firent sauter à la dynamite et jetèrent les morceaux sur les pentes du massif.
Les scouts de la Réal, apprennent que la Croix avait disparu du sommet, et qu’elle avait été détruite.
Les 8 et 9 octobre 1960, les débris de 1943 sont retrouvés, la croix sera reconstituée et donnée à la communauté religieuse de Saint-Jean de l’Albère dans les environs du Perthus. La décision est prise, de reconstruire une nouvelle croix. Elle sera plus lourde que la première, mesurera 1,80 m hors socle et l’envergure de ses bras sera de 1 m.
Cette fois-ci, pour ne pas prendre de risque, les scouts de la Réal demandent à l’ingénieur des eaux et forêts, l’autorisation d’occuper une concession de 1 m² dans la partie Sud-Est de la plateforme sommitale située sur le territoire de la commune de Casteil pour y installer une croix. Le dimanche 30 juillet 1961, la nouvelle croix est définitivement installée.
En 1966, la croix vacille et son socle menace de s’effondrer. Quatre anciens de 1961, décident de refaire le socle en le ferraillant.
Depuis lors, environ 25 000 personnes, en moyenne, passent devant chaque année. » (source Perpignan Infos)
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Le jeu de piste continue...