Rue Capitaine Poitau
qui fonda la troupe scout de France 3e Meknès.
Cimetière St Roch
Grande croix potencée sur la tombe de famille
où repose Bernard RICARD
scout à la 1e Rodez et RS au clan de Grenoble
Officier au maquis FFI tombé au combat de 21 août 1944.
Dans ce même cimetière, remarquer le caveau de famille de la famille Armand dont deux frères sont morts pour la France au maquis,
l’un (Robert) au Vercors, l’autre (Georges) à l’Oisans. [Où Georges Armand était-il scout ?]
1 rue Condillac
Siège local des scouts de France
Remarquer la grande plaque de marbre au dessus de la porte.
7 rue Jean-Jacques Rousseau
Plaque mentionnant les EIF, en hommage à Marianne Cohn.
Au cimetière communal rue de la Pontière, allée F concession n° 175 :
cénotaphe (ancienne tombe) de Jacques MOLÉ,
Routier Scout de France, chef du Clan universitaire Albert de Mun en 1942 à Lyon,
En mars 1943, Jacques Molé, dit Emmanuel fonde un "clan Notre-Dame du maquis" à Tréminis (Isère), pour les scouts routiers réfractaires au STO.
En juillet 1943, il prit le maquis dans le Trièves-Vercors et devint adjoint du chef du secteur IV de l’Armée Secrète de l’Isère.
Arrêté à Monestier de Clermont, torturé pendant trois jours,
il a été abattu à St Quentin Fallavier en tentant de s’évader.
Jacques Molé, dit Emmanuel, avait fondé un "clan Notre-Dame du maquis".
"La parole divine reste toujours vraie, il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour les siens ; il n’y a donc pas acte plus efficace pour les sauver... Les difficultés n’ont fait que renforcer mon idéal." écrivait-il à ses scouts après six mois dans le maquis.
Remarquer la belle croix scoute au cœur de la croix
et sur son fût l’inscription : Notre Dame de la Route Donnez-nous la joie.
Au pied de la croix :
Jacques MOLÉ
dit "Emmanuel"
1922-1944
Sur la tombe une plaque porte l’inscription suivante :
Ici a reposé
le Ss-Lieutenant Jacques MOLÉ du 6ème BCA
dit Emmanuel dans la Résistance
secteur de Trièves-Vercors
torturé et abattu par la Milice
à l’âge de 22 ans
Croix de Guerre – Légion d’Honneur
Le corps de Jacques Molé a été rapatrié dans le caveau familial parisien au Père Lachaise (tombe Lambert) le 4 mai 1947.
Remarquer la même croix scoute,
à sa gauche sur la concession n° 176
d’une victime retrouvée fusillée,
avec l’inscription
"ici repose Pierre LEMAIRE
mort pour la France
le 26 août 1944
à l’âge de 27 ans"
Autrans
Poste militaire qui porte le nom de l’aspirant Yves Béesau
scout de France à la 2e Grenoble,
maquisard tué à cheval à Bouvante (26190).
Méaudre
"Pont des scouts"
sur la D106,
à 2 km au sud
dans les gorges du Méaudret.
Le Rivier d’Allemont
à mi-chemin entre le Rivier-d’Allemont et le barrage de Grand Maison
sur la falaise nord de la D. 526.
Croix blanche
Scout de France avec lys (en métal)
et plaque
en souvenir de Marcel Raffin,
mort accidentellement en montagne
le 26 juillet 1941.
Refuge de la Fare
Dans les prairies qui dominent le refuge de la Fare, situé à plus de 2.000 mètres,
au sud-est de Vaujany, en montant sur la crête des Petites Rousses
Calvaire des frères Pierre et Benoît Rastoul disparus en montagne le 31 juillet 1934.
Les Routiers du clan de Clamart dont faisait partie Pierre Rastoul ont construit, sur la route que les deux frères ont suivie redescendant du Pic de l’Étendard (au nord-est du refuge, sur la crête des Grandes Rousses), une gigantesque croix scoute de pierre (d’après La Croix du 29 septembre 1934).
Qui nous rapportera une photo de cette croix, si elle existe encore ?
Leur corps n’ayant pas été retrouvés à l’époque, un cénotaphe à leurs noms fut édifié au cimetière de Veurey-Voroize (38).
Mais quatre ans après, on en a retrouvé un...
Le Matin, 28 juin 1938
"Un guide du Club Alpin Français, qui conduisait une caravane au pic de l’Étendard, a découvert aujourd’hui, au sommet d’un glacier de Saint-Sorlin d’Ares, le cadavre d’un alpiniste momifié par un séjour prolongé dans la glace.
Ce cadavre est celui d’un des deux frères Rastoul, disparus le 31 juillet 1934, alors que partis de Grenoble, ils effectuaient l’ascension du pic de l’Étendard, sommet de 3.468 mètres, dans le massif des Grandes-Rousses. Ils avaient été surpris par une tempête de neige et, malgré de longues recherches, on n’avait pu retrouver leurs traces".
à Planfay,
Relais Stéphane
("Capitaine à l’étoile verte")
du nom d’EtiennePoitau
qui fut Scout de France à la 3e Meknès.
Tombe de Maurice RAFFARD
(1910 + 1931)
portant la mention
« Éclaireur unioniste de France »
Rue Didier KLÉBER
Chef de troupe Eclaireur de France à Rives, il rejoignit la Résistance dans le Vercors, dans un maquis de l’Armée Secrète et il s’engagea dans le 6e BCA reconstitué.
Il est mort pour la France à 18 ans le 21 juillet 1944 lors de l’attaque par des parachutistes allemands du village de Vassieux-en-Vercors, où il repose désormais.
Impasse Tom Morel, le chef résistant des Glières,
qui fut aussi CP. des Cigognes à la 1ère Lyon SdF.
Sur la D106b qui monte dans le Vercors,
à la sortie de Seyssinet,
sur le parking du lieu dit "Désert de l’Ecureuil"
Monument aux fusillés du 21 juillet 1944,
parmi lesquels André MAYER,
commissaire EdF de Grenoble, membre du maquis de l’Oisans.
au 110 route de St Nizier
le "Castel Montjoie"
qui appartient aujourd’hui au service météo.
est une ancienne colonie "Montjoie Notre-Dame"
avec sa chapelle.
lieu-dit Prabert
Monument Stéphane
du nom d’EtiennePoitau
qui fut aussi Scout de France à la 3e Meknès.
Calvaire avec croix potencée élevé autrefois par la patrouille du Castor de la 5e Lyon, à la mémoire de Pierre Gérin, Commissaire national à la branche Éclaireurs des Scouts de France (1940), disparu en mer le 9 Janvier 1942.
Aujourd’hui en zone pavillonnaire on trouve une autre croix potencée en métal
à l’intersection de la rue de l’Abbé Peyssonneau et du chemin des Alexandrines.
qui a du probablement remplacer l’ancienne (quand la rue a été agrandie ?)
Extraits du livre de Louis Fontaine :" Mémoire du scoutisme" ( p.200-201) :
Né en 1913,
Quand en 1933, Pierre Joubert part pour le service militaire, il le remplace comme scoutmestre de la 14ème Paris. Il se découvre une passion pour sa troupe d’éclaireurs et une vocation d’entraîneur. Tous ses scouts subissent son influence personnelle qui est très forte. Il crée une Haute Patrouille, dont il est l’âme, et lance le slogan : "Les C.P. en action". Utilisant les ressources du métier qu’il prépare, il peaufine la façon d’organiser et de décorer un local scout qui prend alors déjà le nom de "manoir". Quand Pierre Joubert revient de l’Armée en 1935, et reprend pendant un an la direction de sa troupe, Pierre-Louis s’occupe alors de la troupe aînée
Il travaille aussi son idée de manoir et en prépare les grandes lignes pour un ouvrage futur dont il demande les illustrations à Pierre Joubert. Il excelle encore à faire jouer des jeux scéniques soudant ainsi la cohésion de sa troupe. Dans le style de l’époque cher à Léon Chancerel, il donne le "Jeu d’Escarmador" devant les autres unités parisiennes. En 1936, il suit le 31ème Cours de Chamarande dans la patrouille du Faucon où il rencontre Jean-Pierre Alouis (voir article de "Mémoire du scoutisme" à ce nom) , lui qui sera son successeur au QG, avant de mourir lui aussi le 25 août 1945 à la Libération de Paris...
En 1937, il fonde la 151ème Paris, troupe "Sire de Joinville" où il gardera pendant 4 ans la même équipe. A son arrivée les C.P. étaient très jeunes, entre 12 et 13 ans, ils en auront 16 à la déclaration de guerre ! A cette époque, P-L. Gérin vit seul à Paris, il fait de sa chambre qui, est aussi son atelier d’architecture et de décoration, et suffisamment grande, un second manoir où les garçons de sa troupe aiment se donner rendez-vous. Il semble que sa 151ème soit devenue sa vraie famille !
Un autre trait dominant de la vie de la 151ème est la virilité et la passion du jeu, car on y joue dur ! Ce sont souvent de grandes aventures sensationnelles où l’on est sans merci pour le faible en technique, le peureux, le fatigué, celui qui manque d’audace.
Tant de qualités attirent sur ce "Castor" les yeux du Q.G. Bientôt il est sollicité pour tenir deux rubriques dans "Scout", celle du "Manoir", bien évidemment, dont le nom a conquis l’ensemble du mouvement, et celle du "8ème de patrouille" ! Il publie alors, en 1938, son ouvrage "Beau Manoir" avec Pierre Joubert. Ce livre sera jusqu’en 1955 et la création des "Bases", le repère du bon goût et de la décoration des locaux scouts. La même année, il devient Commissaire Éclaireurs de son district.
Quand en 1940, on le retrouve à Vichy, le général Lafont (voir article de "Mémoire du scoutisme" à ce nom) n’hésite pas, en de telles circonstances, à faire appel à lui pour qu’il devienne CNE. Il va se dépenser à ce poste, soit à la direction de "Scout". Au moment de cette nomination il devait écrire à l’un de ses amis prisonnier en Allemagne : "Nous ferons sauter la routine et le conformisme".
Pierre-Louis Gérin, lance alors, depuis le Q.G. de Lyon "les Cigales" , équipes chantantes des troupes ; les spécialités de patrouilles d’où sortiront les initiations ; la campagne contre "le resquillage" ; le grand tournoi des "mains habiles" et les premiers camps spécialisés des chefs de Haute montagne. Au milieu de cette prodigieuse activité d’animateur, il trouve le temps d’effectuer tournées sur tournées, allant jusque dans les petites bourgades pour parler aux C.P. et empoigner les patrouilles en perdition.
Entre temps et se rappelant sa profession de décorateur, il transforme le Q.G. provisoire de Lyon en "premier manoir de France". Il construit encore en Savoie trois chalets où il projette une "vraie cité des jeunes". Il réussit à faire évader des camarades restés prisonniers en Allemagne et franchit clandestinement plusieurs fois la ligne de démarcation, dont une fois déguisé en cuisinier de wagon-restaurant ! Il passe ainsi des messages. Il veut épuiser tous les espoirs, il accepte tous les risques, toutes les fatigues, toutes les audaces...
Envoyé par le Q.G. en mission d’inspection en Algérie pour visiter les groupes et les troupes à la fin de l’année 1941, Pierre-Louis Gerin réembarqua sur le "Lamoricière " dans la journée du 8 Janvier. Mais le 9, alors que le bateau se portait au secours du "Jumièges" en péril au large des Baléares, ce beau navire de la Cie Générale Transatlantique, était pris dans une violente tempête et ne tardait pas à sombrer entraînant dans les eaux ses 300 passagers et membres d’équipage. Il n’y avait pas eu de naufrage sur les lignes d’Algérie depuis le 11 février 1910 où le "Général Chanzy" avait sombré corps et biens au large de Minorque.
Les dernières consignes de Pierre-Louis Gérin furent :
" Chez nous on ne joue pas au gendarme et au voleur, ni aux quatre coins, on joue pour de vrai à un grand jeu de garçons, on campe, on chante comme on travaille "pour de vrai", on s’aime entre nous "pour de bon". Notre jeu est dur, rude, loyal. Il fait des hommes. A nous de choisir carrément."
Bibliographie et sources concernant Pierre-Louis Gérin :
- Article d’Eugène Dary et du père Forestier dans "Scout" de Février 1942 (n°171)
- Article de J.P. Alouis dans "La Route" de Février 1942.
- Reprises d’articles dans le "Palba" à la date du 30 mars 1943.
- Conversation enregistrée en 1983 avec Pierre Péroni, professeur d’Université, ancien de l’équipe "Rose des Vents" au Q.G. chargé des relations avec les Britanniques.
- Pierre Joubert, "Souvenirs en vrac", éditions Universitaires, 1986.
Ouvrages disponibles au Laboratoire Scout de Riaumont.
Plaque à l’école
à la mémoire de trois jeunes instituteurs du maquis de l’Oisans
Tous trois routiers Eclaireurs de France du clan des Brûleurs de Loup,
et à l’école normale de Grenoble pour devenir instituteurs.
Mémorial de l’Infernet
A 1,5 km au nord-est de Livet, sur la D1091
grand mémorial du maquis de l’Oisans, dit "de l’Infernet" (nom du massif)
Ce maquis de l’Oisans commandé par le capitaine LANVIN-LESPIAU, scout de France avait en son sein nombre de SdF et un clan EdF de Grenoble
appelé "clan des Brûleurs de Loups" (ou "clan BDL") se trouvant dans la section Porte.
Cf. photo à la libération des gars du maquis avec des ceinturons scouts, chemises (à gauche, croix SdF sur le calot, à droite insignes EdF sur la chemise)
Parmi les près de 200 noms des tués du maquis, on peut relever :
- François BEL, scout de France à la 1ère Pont-de-Claix.
- Georges DUFFAUD, routier Eclaireur de France du clan des Brûleurs de Loups à Grenoble.
- Jean GILLY, routier Eclaireur de France du clan BDL de Grenoble (19 ans).
- Roger GOUBET, scout de France à la 1ère Vizille.
- Robert JOSSERAND routier Eclaireur de France de Bourgoin (19 ans).
- André MAYER, commissaire de district Eclaireur de France à Grenoble.
- Max ROBERT, routier Eclaireur de France du clan BDL de Grenoble.
- Paul ROBERT, Routier Scout de France à Villard-de-Lans.
- Charly VALLIN, routier Eclaireur de France du clan des Brûleurs de Loups à Grenoble.
Hameau des Clots
dominant Rioupéroux au centre de la commune de Livet-et-Gavet
Plaques à Georges DUFFAUD
là où fut tué ce routier Eclaireur de France
du clan des Brûleurs de Loups à Grenoble
avec l’inscription :
"À notre frère routier Georges DUFFAUD
fusillé par les Allemands, le 19 août 1944.
Clan des BDL. Anciens Porte".
(une seconde plaque biographique a été ajoutée à côté).
Stèles au lac de Poursollet
Au sud-est de la commune, dans les sommets
Plaque "A notre frère routier Charly VALLIN
mort au combat le 13 août 1944. Clan des B.D.L.".
A côté de cette plaque a été plantée une croix
marquant l’emplacement exact de sa mort.
Plaque à Jean GILLY (marqué GELLY)
avec inscription :
"A notre frère de route, Jean GELLY,
mort au combat le 13 août 1944.
Section PORTE".
Plaque de 1979 pour les 11 tués de la section Porte du maquis de l’Oisans le 13 août 1944,
parmi lesquels on retrouve quatre routiers Eclaireurs de France du clan des Brûleurs de Loups à Grenoble qui y étaient.
- Georges DUFFAUD
- Jean GILLY (marqué GELLY)
- Max ROBERT
- Charly VALLIN
Hameau de Gavet
Plaque à Max ROBERT
(avec photo et biographie)
là où fut tué ce routier Eclaireur de France du clan des Brûleurs de Loups à Grenoble
avec l’inscription :
"A notre frère routier,
Max Robert,
fusillé par les Allemands le 19 août 1944.
Clan des B.D.L.".
dans les bois
Au-dessus de Gavet
stèle, dite « du charnier »,
élevée au-dessus de la fosse où les fusillés avaient été grossièrement enterrés,
avec le nom de Robert JOSSERAND, routier EdF de Bourgoin (auj. Bourgoin-Jailleu) de la section Marceau au maquis de l’Oisans, MpF à 18 ans le 19 août 1944.
entre Séchilienne et Gavet
Sur une petite aire de repos de la D 1091
stèle "Passant, réveille-toi !"
avec les noms de noms de deux Routiers EdF
- Max ROBERT (voir ci-dessus)
- Robert JOSSERAND, routier EdF de Bourgoin du maquis de l’Oisans, MpF à 18 ans le 19 août 1944.
A l’ouest, sur la D.215C :
En juin 1944, le curé de Villard, le chanoine Jacques Douillet, lança la construction de ce chemin de croix réalisé avec ses paroissiens.
dont les stations s’étalent sur 5 km, partant part de l’Essarton à la sortie de Villard, en passant par Bois Barbu, jusqu’à chapelle du hameau de Valchevrière, hameau qui sera incendié par les Allemands en juillet 1944.
2ème station d’un chemin de croix (825 route de la Tancanière)
avec plaque portant entre autres les noms de Paul Itier de St Léon (indiqué par erreur Jean)
scout et routier à Lyon (clan Albert de Mun) puis au clan de Villard-de-lans (1940),
mort pour la France le 15 juin 1944 en défendant une entrée du maquis du Vercors,
et de Paul ROBERT, Routier scout de France à Villard-de-Lans.
5ème station d’un chemin de croix (au carrefour de Bois Barbu)
avec plaque portant entre autres le nom de nom de Henri Lugan routier de Grenoble mort au combat à St Laurent de Royans (26190).
Ecole des Pupilles de l’Air (EPA 749) autrefois dans Grenoble
portant le nom de Jacques Lorenzi
un de ses élèves et scout (CP) mort à 15 ans lors des combats de la Libération autour de Paris (voir à Aubervilliers).
Rue Compagnie Stéphane
du nom d’EtiennePoitau
qui fut aussi Scout de France à la 3e Meknès.
Dans le massif qui borde l’est de la commune, au Piquet de Nantes (2214 m.), un des sommets bien visibles de la Mure, au nord de la ville :
croix métallique érigée par les routiers de la Mure en 1941.
Ces routiers étaient emmenés par un aumônier de choc, l’abbé Henri Grouès (Castor Méditatif), futur Abbé Pierre.
La croix a été voulue comme un acte de résistance contre le paganisme nazi et l’occupation allemande de la moitié de la France (ici, on était en zone libre).
après une Messe dite au sommet par l’abbé Grouès le 21 juillet, et bénie par lui le 31 août suivant.
Col de la Ruchère,
au sommet du Petit Som :
Croix en bois érigée par les Scouts de France,
et restaurée (en 1999) par les Chartreux
et le Groupe SDF N.D. de La Tour du Pin.
sous la grande crête des Molières qui domine l’ouest du monastère de la Grande Chartreuse,
à 250 m. nord des ruines de l’Habert de Corde sur un parcours fléché facile à suivre :
chapelle en bois de la Corde, bâtie par des scouts en 2005,
servant aussi d’abri sous la neige.
Le calvaire a été construit par des scouts en 2007.
Rue Compagnie Stéphane
du nom d’EtiennePoitau
qui fut Scout de France à la 3e Meknès.
Place de la Compagnie Stéphane
du nom d’EtiennePoitau
qui fut Scout de France à la 3e Meknès.
Sur la crête de Château Vieux
simple croix érigée par les scouts de Marseille autrefois
comme le rappelle cette plaque
Sur le monument au mort, avec panneau explicatif
remarquez les noms de deux routiers scouts de France du maquis du Vercors :
fusillés par les allemands en 1944 :
Jean FOILLARD et Leon JAIL (cf. ci-dessous).
Voir aussi la vie scoute de Jean Foillard enterré à : Belmont dans l’Ain
« À Saint-Guillaume, dans la matinée du dimanche 23 juillet, l’équipe du capitaine Volume et du lieutenant Jail, à laquelle s’est joint l’aspirant Foillard, essaie de passer pour poursuivre sa route en direction de l’Oisans. Elle a réussi à franchir la crête du Pas de la Balme et à traverser Château-Bernard. Au moment où les trois officiers vont atteindre le pont sur la Gresse, ils sont accueillis par une rafale de balles et encerclés par un détachement allemand qui les fait prisonniers.
Ils sont conduits auprès d’un officier qui les interroge. Puis, ils sont fouillés et brutalisés. On les fait ensuite monter dans un car qui les emmène aux Saillants-du-Guâ.
Pendant six heures, ils sont frappés à coups de pieds, de talons, de cannes, de poings. Les Allemands menacent le capitaine, en qui ils ont deviné un émissaire de Londres ou d’Alger, de lui crever les yeux.
Vers vingt et une heures, avec trois jeunes maquisards qui ont été arrêtés presque en même temps qu’eux et qui viennent de subir les mêmes traitements, ils sont de nouveau menés près du car et dépouillés de tout ce qu’ils possèdent. Ils comprennent qu’ils vont être fusillés. Quinze Allemands montent avec eux, et, tout en continuant à les brutaliser, les font descendre sur la route de Saint-Guillaume, près d’une ancienne cimenterie.
Ils se serrent autour de Léon Jail. Lui et Foillard sont des chefs scouts et ils tiennent à mourir en vrais chrétiens. Tous ensemble, entraînés par l’exemple du premier, ils récitent à haute voix une courte et dernière prière. Léon Jail demande pardon à Dieu et à ses camarades. Les Allemands rient : " Les terroristes font toujours leur prière, avant d’être fusillés. " Foillard leur répond dignement : " Nous ne sommes pas des terroristes. "
Les soldats les entraînent le long d’un ravin au fond duquel coule un torrent. Le peloton d’exécution se met en place à vingt mètres d’eux. Le feldwebel qui le commande fait avancer les deux premiers : Foillard et l’un des jeunes. Ils partent, se mettent à genoux devant le peloton et, après avoir jeté autour d’eux un dernier regard, ils s’affaissent sous les balles des mitraillettes et des pistolets.
Léon Jail et un autre jeune sont désignés à leur tour. Le scout encourage son compagnon. Leur attitude à tous deux est magnifique de noblesse et de résignation. Ils tombent près des corps de leurs camarades.
Quand son tour arrive enfin, le capitaine Volume est décidé à tenter l’impossible. Il ne risque rien à essayer de se sauver, puisque de toute façon il est condamné. Cherchant à entraîner son compagnon, qui ne comprend pas et demeure sur place, il bouscule le feldwebel et saute dans le ravin à pic, profond d’une douzaine de mètres. Il s’accroche à un arbre, atteint le lit du torrent et se dissimule sous les ronces qui bordent la rive. Alors il s’élance à travers les buissons et, ayant réussi à franchir le cercle d’ennemis, il s’éloigne aussi vite que ses forces le lui permettent.
Le dernier maquisard a été abattu. Cinq Français viennent d’être fusillés, mais le sixième est sauf. Le capitaine Volume rejoint l’Oisans. Sa mission est remplie. »
(Voir dossier complet sur Jean Foillard au Mémorial de Riaumont).
Rue du Lieutenant Théosose Morel, héros des Glières
qui fut aussi CP. des Cigognes à la 1ère Lyon SdF.
Rue César Geoffray
Musicien, compositeur,
fondateur de la Chorale Interfédérale du Scoutisme Français
et du mouvement des chorales mixtes "A Coeur Joie".
Âgé de quarante ans, il décida en 1942 de prononcer à la fois sa Promesse et de faire son Départ devant la primatiale St Jean de Lyon.
Rue Compagnie Stéphane
du nom d’EtiennePoitau
qui était Scout de France à la 3e Meknès.
Pas de la Ville au sud-ouest du village (au pied du domaine skiable)
pierre monumentale en mémoire du maquis du Vercors
avec le nom de Paul ROBERT
routier SdF à Villard de Lans.
sur la D242, à 1,5 km au sud,
stèle à l’emplacement de la mort de
Pierre SAGASPE
le 31 juillet 1944.
Il était CT Eclaireur de France à Romans sur Isère.
Début 1944, il entre en résistance et gagne le Vercors. Après l’ordre de dispersion du 23 juillet, et alors qu’il tente de quitter le massif pour rejoindre le Trièves, il est grièvement blessé par balles par des soldats allemands qui le martyrisent puis l’achèvent.
chemin de la Lauzère, où il a été arrêté :
monument à Jacques MOLÉ,
Routier Scout de France et Résistant,
qui avait fondé un "clan Notre-Dame du maquis".
SLt au 6e BCA,
chef de la résistance du Trièves (Vercors),
mort pour la France à 22 ans.
Tombe de Gérard PRENEZ
avec mention
« Éclaireur unioniste de France »
et le verset :
Vous donc aussi soyez prêts (Lc 12,40)
à la tête de la Muraillette
(3019 m.)
Calvaire du centenaire du scoutisme
(béni en 2007)
dans la montée
vers la Muraillette.
Tombe de Marianne Cohn
De nationalité allemande, elle fut aussi avec les Éclaireuses Israélites de France à Moissac, décorée de la croix de Guerre 1945.
Elle sauva plus de 200 enfants avant d’être fusillée à 22 ans.
Un jardin portant son nom a été inauguré par F. Mitterrand à Jérusalem en 1982, ainsi qu’une école à Berlin - Tempelhoff, et une rue à Ville la Grand (74100).
Au cimetière de Varces-Allières
tombe de la famille Beylier
avec Yves BEYLIER
« Scout de France »
23 déc. 1923 - 23 nov. 1941
Château accueillant régulièrement des scouts.
Remarquer la mention "Chef Scout de France"
sur la tombe de François BEL,
il fut scout à la 1e Pont-de-Claix,
puis au maquis de l’Oisans
et mort pour la France à la Croix Mottet le 22 août 1944.
Calvaire dit Croix des Scouts, au sommet du Pied Moutet (2339 m).
A l’entrée du camp militaire de Chambaran
mémorial aux tués des maquis des Chambarands (avec un d)
parmi lesquels Raymond DUBOIS-CHABERT
routier Eclaireur de France du clan des Brûleurs de Loups à Grenoble,
maquisard puis engagé à la 1e Armée,
mort pour la France à 18 ans à Heidolsheim (68) le 25 janvier 1945.