384 rue St Fuscien
Institut Supérieur de Formation de l’Enseignement Catholique (ISFEC) & Institut de Formation Pédagogique « Jacques Sevin ».
Église St Gilles
Stèle (inaugurée en 2006) près de l’église.
Pierre CARPENTIER fut un chef de Troupe à Amiens (St Acheul),
devenu prêtre, officier & résistant mort en déportation.
Chevalier de la Légion d’Honneur,
Croix de Guerre avec Palme,
et Médaille de la Résistance.
(à titre posthume).
Plaques dans l’église St Gilles et dans la chapelle de l’hospice DUMONT.
Pour en savoir plus : une brochure de 90 pages, avec photos « Pierre Carpentier, Vicaire de Saint-Gilles d’Abbeville, mort pour la France à 31 ans le 30 juin 1943 »
est disponible aux Éditions Leclerc, 80100 ABBEVILLE, 2e trimestre 1993 (disponible également au Mémorial de Riaumont).
Citation à l’ordre de l’Armée
Abbé Pierre Carpentier : Capitaine des Forces Françaises de l’Intérieur, Officier des Corps francs, Patriote fanatique et bouleversé par la retraite de 1940, s’assigna la mission de résister farouchement à l’envahisseur.
Créant à Abbeville des cellules d’action et de renseignement, avec une poignée de jeunes gens dont il était l’âme et le membre le plus actif, se donnant en outre tout entier au sauvetage des nombreux soldats alliés cachés dans la Somme, a convoyé personnellement plus de 50 de ces hommes de la zone interdite à la zone occupée.
Trahi et arrêté par la Gestapo, fut condamné à mort et exécuté.
Figure remarquable de prêtre soldat qui représentait toutes les grandes vertus françaises.
Rue Jean MENNESSON
Né à Abbeville, scout de France à Sainte-Croix de Neuilly,
volontaire pour le S.O.E. (Special operations executive) exécutés au camp de Flossenbürg le Jeudi Saint 29 mars 1945, sur l’ordre spécial d’Hitler.
153 rue Menchecourt
Publicité murale la Hutte
(cf. Kim n°159, p. 27-28)
A Abbeville, au début des années 1970, le magasin La Hutte était situé au 19 chaussée du Bois.
La Hutte fut fondée dans les années 20 comme magasin destiné à l’approvisionnement des Scouts de France
en articles de campement et matériel de scoutisme.
La marque devient une société en 1946.
Les liens avec le scoutisme furent rompus en 1964,
avec le création du réseau commercial Intersport- La Hutte.
à l’abbaye de Valloires,
contre le mur de l’église dans l’enclos situé à l’ouest de l’abbatiale qui comprend le cimetière des moines (entrée payante)
tombe de Daniel VIF (1914-1941)
avec mention « Scout de France » et une petite croix potencée
(et en haut un mélange des lettres VIF avec U et A)
ici repose
Daniel VIF
né le 15 juin 1914 à Paris
ancien du Bon Conseil
Scout de France
Jociste
Vice-président fédéral de la JAC
Médaille d’Honneur
pour acte de courage et de dévouement
décédé à Valloires le 23 avril 1941
victime de son dévouement
C’est à Valloires que le P. Sevin commença à rassembler les premiers membres de son Ordre Scout,
et également là que l’abbé Jean Renard fut aumônier des jeunes du Preventorium en 1934-36.
Au cimetière, sur la tombe de la famille Papillon
Cheftaine (sic) Marie Louise de Kegel
Au nord du village, dans le carré militaire britannique du cimetière,
remarquer sur la tombe n°7 :
Ralph Neville JONES,
pilote anglais du 617 Squadron,
abattu le 10 décembre 1943, à l’âge de 22 ans,
avec l’inscription scoute : « A Rover Scout, Dutiful To His God, Country And Parents »
« Un Routier Scout, fidèle à son Dieu, sa Patrie et ses parents ».
Au nord d’Albert, cimetière d’Aveluy rangée H, n°34.
sépulture du Chef Roland PHILIPPS était Haut Commissaire Scout à Londres - adjoint de BADEN-POWELL - auteur du célèbre livret « Le système des patrouilles » (voir article dans Kim n°13 de mars 1983)
« Dès maintenant, insistons sur ce point que le Système des patrouilles n’est pas une méthode qui peut être adoptée en scoutisme, mais qu’elle en est une condition absolue »
Il est tombé sur le sol français le 6 juillet 1916 à Ovillers (80300).
Extraits de « Mémoire du scoutisme » (p.289)
Né en 1890, fils de Lord Saint-Davids, commissaire de district de Londres-Est et du Nord-Est, commissaire-adjoint du Pays de Galles, commissaire technique pour les camps-écoles préparatoires, il occupait dans le mouvement du scoutisme anglais une place importante.
B.P. devait écrire, quand il tomba au Champ d’Honneur, que sa mort était pour les scouts, irréparable. On ne pouvait être plus scout que lui. A une époque où la méthode cherchait encore sa voie, où beaucoup par indépendance d’esprit ou manque de pénétration ne suivaient que de trop loin les directives de son fondateur, ce grand étudiant sorti d’Oxford à 21 ans avait tout compris, approfondi et d’instinct, il pensait et agissait « scoutement ». Ce fils de grand seigneur qui préparait sa candidature au Parlement avait commencé par s’établir dans le quartier le plus pauvre de Londres, au delà de la Tour, et ses préférés étaient les petits va-nu-pieds de ruelles invraisemblables. Il les traitait comme des petits frères, comme ses amis.
C’est lui qui découvrit le vrai rôle du chef de patrouille que B.P. avait inventé, et il contribua à faire mieux comprendre et mieux assimiler le système des patrouilles en écrivant un livret consacré à ce sujet. Il obtint aussi que les chefs de troupe prononcent la même promesse que leurs garçons. A cette époque, en effet, ce n’était pas l’usage en Grande Bretagne.
Il avait un ascendant irrésistible. Durant l’hiver 1912, il organisa une série de 10 conférences sur la loi scoute. Dix samedis de suite, mille garçons et jeunes gens se pressèrent pour l’entendre. Pour lui tout était joie. « Nous cherchons la perfection en tout, disait-il , sauf dans le bonheur ». Or le commencement du bonheur, c’est le sourire. « La première résolution à prendre, écrivait-il à un nouveau C.P., si tu veux être un chef, c’est de savoir où mener ceux qui vont te suivre... »
Mobilisé en 1914, il était capitaine au 9e Bataillon de Fusiliers Royaux
quand il fut fauché le 6 juillet 1916 en attaquant une tranchée allemande.
« Pray about it, gentlemen », aimait-il conclure...
(dans « Le Scoutisme » P. Sevin, à la fin du chapitre II, note 41, sur « la place de la religion dans le scoutisme »)
A consulter également : photo de sa tombe parue dans Palba 1929 p.201 et article paru dans Le Chef de Juillet 1928
Rue du Lieutenant Jean-Pierre FERRIÉ
Scout de France à la 1è Péronne, mort pour la France en Algérie.
La D932 (nord-sud) au niveau de la voie ferrée porte le nom de
rue André DELORME
scout de Ham (groupe Charles de Foucauld)
fusillé à 20 ans le 27 septembre 1944
avec des FFI à Fontaine Notre-Dame.
Tombe de Jacques de Baudus. Il prononça sa promesse scoute le 18 avril 1936, second de la patrouille de la Gazelle, puis Routier à la 5è Lille et il reviendra comme assistant à cette troupe Lyautey en 1943-44. En 1939 il prend le commandement de la troupe à la 2è Guéret (23), participe au pèlerinage du Puy en 1942, et était aussi rédacteur dans la revue « la Route ».
"Le Scoutisme étant pour moi un moyen d’aller à la perfection, je considère le Christ comme le Chef, le Scoutmestre par excellence... Chef ! Toute ma vie, garde-moi scout de France, toujours, toujours jusqu’à ma mort et pendant toute l’éternité." ( p.75 & 81 de ses carnets )
Le 8 Avril 1945 en Allemagne,
il est en tête de sa section du 1er bataillon de Choc
qui marche de Pforzheim sur Brotzingen, assurant la couverture de chars.
Il n’hésite pas à se porter sous un feu précis d’armes automatiques vers l’objectif.
Jacques de Baudus est alors frappé mortellement par plusieurs balles.
Son nom a été ajouté sur la plaque dans l’église.
(Voir 100 scouts morts pour la France p.30 à 34 avec son testament manuscrit)
Au sud du village dans le cimetière anglais de Mailly le Bois
remarquer l’inscription en bas de la tombe 63, carré 1, rang. H 12,
Il s’agit du soldat anglais Reginald Arthur BOYLE,
tué le 13 novembre 1916
Comme il était scout à Sidcup
l’inscription « for God, King & Country »
rappelle cet extrait de sa Promesse.
Calvaire devant l’église
Remarquer la croix potencée (gravée lors de la restauration ?) au centre du haut de la croix.
Rue Bernard CHAMPY
scout de France à la 2è Dijon
Patrouille de l’écureuil à la Troupe « du Plessis » de 1931-34,
mort pour la France, à 23 ans dans ce village, le 5 juin 1940.
C’est dans cette ancienne « ruelle du Puits » que le jeune Lieutenant Champy a trouvé la mort. « Je pus voir à 2 reprises, un soldat traverser la route venant des postes de Champy, lequel tirait toujours : Champy faisait replier ses hommes un à un, et resté le dernier, il tira au F.M jusqu’à ce qu’il fût tué. »
Une plaque à son nouveau nom a été posée le 11 novembre 1990 en présence de sa famille.
NB : Quelques jours avant, le 1 juin 1940, un autre Cyrard lieutenant du 89è RI est tombé également dans les combats à Saint-Fuscien : Henri SANSON DE SANSAL qui était scout à la 2è Bourges.
Dans l’église
remarquer la plaque de
l’abbé Jacques LANTELME,
tué le 6 juin 1940
et enterré dans le cimetière du village.
Il fut Aumônier Scout de France à Marseille.
Plaque avec l’abbé Jean-Marie OVIGNEUR,
Lieutenant au 25e B.C.C. - 3e Cie
tué à l’ennemi le 6 juin 1940.
Jean-Marie Ovigneur est né le 6 août 1912 à Lille (59)
il fut Scout de France à la 9e Lille (59) avec le Père Sevin comme aumônier !
Ordonné prêtre le 6/06/1938
il était aussi professeur au Lycée Saint-Jude à Armentières (59).
N’hésitez pas à nous signaler vos découvertes !
Le jeu de piste continue...