.Outre-Mer

mardi 11 juillet 2017

Nouvelle Calédonie, Polynésie Française, Mayotte, St Pierre et Miquelon, T.A.A.F. , Wallis et Futuna.

Terre Adélie (98400)

Base Paul-Emile Victor

(cf. article « Scoutisme et Collection »)

Paul-Emile VICTOR, était un célèbre explorateur polaire et ethnologue qui fut également C.T. Éclaireur de France en 1924 (totem scout : « Tigre souriant »)

Né en 1907, il entre à 14 ans aux EDF à Besançon. Après une année passée chez les SDF, il crée une troupe à Lons-le-Saulnier en 1924. Le scoutisme l’orienta vers la nature, mais sa passion se révéla très vite pour les régions arctiques ou antarctiques.

Ingénieur de l’École Centrale de Lyon, licencié ès sciences, diplômé d’ethnologie de l’Université de Paris, il fait son service militaire dans la Marine pour apprendre la navigation.

Comme Henri Lhote (lui aussi E.D.F.), il est attaché en 1934 au musée d’ethnographie du Trocadéro et organise ses premières expéditions polaires. Il est déposé sur la côte Est du Groenland, chez les Eskimos, par le Commandant Charcot, lui même ancien président des Éclaireurs de France.

En 1936, il traverse le désert de glace du Groenland d’ouest en est à pied avec des traîneaux à chiens. Il hiberne avec une famille d’Eskimos et en rapporte une étude ethnologique approfondie.

JPEG - 240.8 ko JPEG - 241.1 ko En 1938 et en 1939, il fait deux séjours en Laponie. Au début de la guerre, il passe plusieurs mois en Finlande, lors de la guerre finno-russe. En route pour l’Angleterre il apprend la signature de l’armistice et se rend aux États-Unis où il s’engage comme simple soldat dans l’U.S. Air-Force. Il passe quelques permissions en 1941 à la Martinique où il est accueilli par les scouts locaux. Devenu lieutenant instructeur à l’École d’entraînement polaire, il est envoyé comme parachutiste en Alaska, où il commande l’escadrille de Search and Rescue. Il termine la guerre comme capitaine. En 1947, il crée et organise les « Expéditions Polaires Françaises, Missions Paul-Emile Victor » qu’il dirigea jusqu’en 1980. Le bilan de ces expéditions s’élevait en 1974 à 40 campagnes avec plus de 2.000 participants et 300.000 km parcourus.

Il s’unit à la construction de la chapelle Notre Dame de la Paix à Doran, en 1955, en fournissant un treuil pour l’élévation du matériel.

Retiré en Polynésie, Paul-Emile Victor termina ses jours (en 1995) dans un atoll du Pacifique. Il avait tout au cours de sa vie et encore quelques années avant sa mort justifié son appartenance au scoutisme, dont il disait que c’était la meilleure école pour devenir explorateur. Par ses techniques, notamment celle du matelotage, grâce à laquelle il avait construit de ses mains son premier traîneau, par l’esprit d’équipe, celui de décision, il reconnaissait qu’il devait beaucoup au scoutisme. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin » aimait -il à prendre comme devise.

Baie Michel Rocard

En 2021 une plaque de bronze a été fixée en son honneur en Antarctique (cf. Kim n°173 p.18). La baie qui porte son nom est située à l’est de Port-Martin, site de la première base antarctique française en Terre Adélie.

Ce premier ministre puis « ambassadeur des pôles » était aussi Eclaireur Unioniste (totémisé « Hamster érudit »). JPEG - 263 ko JPEG - 192.6 ko
Michel Rocard est entré aux Eclaireurs Unionistes pendant les premières années d’occupation, alors même que le scoutisme était interdit. Louveteau, éclaireur pendant 8 ans. Il a été chef e troupe au groupe local de Paris-Luxembourg durant 6 ans (3 ans adjoint, puis 3 ans responsable), puis membre du conseil d’administration. Michel Rocard a été engagé dans le scoutisme pendant 14 ans, et il connu même comme éclaireur Lionel Jospin qu’il retrouvera comme homme politique au parti socialiste.

Alors qu’il était Premier ministre, Michel Rocard fit le discours d’ouverture de la Conférence Mondiale du Scoutisme qui eut lieu en juillet 1990 à Paris.

Interviewé en 2010 par deux jeunes éclaireuses en préparation du centenaire de l’association, il a déclaré faire partie de «  ceux qui ayant été scouts, non seulement ne l’ont jamais nié mais l’ont toujours répété avec fierté  ».

St-Pierre-et-Miquelon (97500)


JPEG - 28.8 ko Rue Gustave Lespagnol
à Saint-Pierre.

Ce scout de France de la 5è Brest
fut tué le 23 novembre 1944
avec la 2è DB en Alsace à Holtzheim.

Une promotion de l’EAABC de Saumur
a repris son nom.

Guadeloupe (971)

Saint-François 97118

Chemin des éclaireurs

île de la Réunion (974)

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dans le cirque de Mafate

il existe un « sentier scout » qui y serpente, n’étant accessible qu’à pied.

Carte IGN au 25000° n° 4402 RT (59° 152°)

Le « Chemin des Scouts de France », chemin orienté plein nord, est situé à la sortie Est de Bourg-Murat, sur la nationale 3.
Il est appelée plus couramment « route des plaines ».

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Calvaire de l’Oratoire Ste Thérèse

Il est situé sur le GR2 à la source de la rivière de l’Est dans la plaine des Remparts (Coordonnées : 55° 39’ Est 21° 12’ Sud)

JPEG - 25 ko Sur la plaque fixée sur le socle de la croix est écrit :
« reconstruit par la Route Guy de Larigaudie [ville de] Saint Pierre
1964 Slavio André Roger Guy »

Il fut restauré à nouveau en mars 2003
par le clan Frère Scubilion du Tampon (F.S.E.)

Saint-Pierre 97410 (la Réunion)

A la caserne Dupuis du 2e RPIMa
(ex-2e BCCP, 2e BPC puis 2e RPC)

monument aux morts du régiment (300 noms), dont :

Saint-Paul 97460 (la Réunion)

JPEG - 40.5 ko JPEG - 162.8 ko Au cimetière marin,
sur la tombe de la famille FRAPPIER de MONTBENOIT

remarquer la plaque avec la croix potencée SUF
pour Alain 05/11/1951 + 06/08/2022
portant l’inscription suivante :
À notre chef scout Papangue
Merci Alain pour ton dévouement

Saint-Joseph 97480 (la Réunion)

Rue des frères Mahé.

Martinique - Fort de France (97200)


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Rue portant le nom d’Yves Goussard, jeune scout résistant d’origine martiniquaise

Papeete (98713)


Rue des Scouts de France
(à Tahiti, les plaques de rue sont rouges)
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Oran (Algérie)


« centre Pierre Claverie »
au 5 rue des Frères Ould Ahcene
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