Tarn et Garonne

samedi 8 juillet 2017

Montauban (82000)


Au cimetière urbain, 3 rue de l’Égalité

plaque en souvenir de Joseph Salvanè, qui repose dans ce caveau familial.
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Surnommé « Feyri » à la Fédération Française des Associations Chrétiennes d’Étudiants (protestants). C’était le type de surnom en usage chez les étudiants de la FFACE qui remplaçait les noms propres. Chaque étudiant se trouvait une devise, et les initiales de celle-ci donnaient un surnom. Celui de Joseph Salvanè en grec évoquerait le Christ Roi, mais on ne sait plus de quelle phrase ces lettres sont les initiales.

Joseph Salvanè, bien que catholique, entra très jeune comme éclaireur (cf. photo de lui ci-contre) à Montauban I, troupe n° 55 des Éclaireurs Unionistes.

Second de la patrouille des Aigles, il devient CP des Renards en mai 1924 et faisait fonction de CT en 1926. JPEG - 155.3 ko
JPEG - 6.6 ko Totémisé Renard bleu, chef de troupe il mourut noyé en portant secours à un de ses campeurs qui avait été emporté par une baïne, à Lacanau le 15 juillet 1928.

La Troupe de Montauban I, qui a adopté les noms de Casalis-Salvanè, avait un foulard violet depuis sa fondation en 1913. Elle ajouta une bordure jaune à son foulard en mémoire de Joseph Salvanè en 1928 (le jaune étant la couleur principale du renard, dans le tableau des animaux totems).
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Les troupes Unionistes de Montauban donnèrent cinq morts pour la France à la première guerre mondiale, et cinq à la seconde guerre.
(cf. Le coutumier, histoire et traditions des É.U. de Montauban, par Ruben Sartori avec photos transmises par la sœur de Joseph Salvanè).

Moissac (82200)

Place Bouli et Shatta Simon

(devant le 18 quai du port, inaugurée sur les bords du Tarn en mai 2004).

Ce couple éclaireurs israélites de France (E.I.F). hébergea dans une maison pour enfants dès l’été 1939 les enfants juifs séparés de leurs parents ou orphelins, les sauvant ensuite de la déportation grâce à la bienveillance de la population.

Plus de 500 enfants y passèrent dans la clandestinité avec la complicité de tous les habitants de Moissac à partir de janvier 1943. Un seul enfant juif fut déporté, parce que ses parents l’avaient rappelé près d’eux, et qu’ils furent pris dans une rafle.

En avril 2013, une Allée des Justes a été ainsi inaugurée à Moissac.

dans le quartier Sarlac

Square Léon Chancerel JPEG - 119.9 ko
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